mardi 21 juillet 2009

Moi et lui et les nuits.

Une épaisse neige blanchit les heures et les pages de ma nuit.
L'absence de la muse est évidente: telle est ma tragédie.
Du risible au comique, mon encre réclame le Génie
J'ai soif du burlesque, de l'improvisation de nos esprits.

Je veux que le cinéma s'arrête; sur les murs, un amphithéâtre en draperie
Quand l'araignée marche tête en bas, au plafond de ma folie.

Mes souvenirs se réinventent, je les enrubanne de passé, les sculpte dans la magie
Assis sur le rebord d'une coupe, le champagne pétille dans les rues d'insomnie
Les bulles étourdissent nos vérités et à nos pieds s'allonge une nocturne féérie
La montagne est haute, mais c'est au cimetière que l'automne s'enfuit

Un hibiscus m'apprivoise avec des poésies pleins les feuilles,quand le lever du jour nous amortis
Voilà maintenant que je connais les bruits du silence et les scènes supprimées: la première partie.

Le spectre de nos pas sur le macadam résonne encore et je réfléchit.
De l'eau dans le sel de mes yeux, du revers de ma main je l'essuie.
Dans sa lumière j'admire l'artiste, entre lui et son reflet, on applaudit.
Le masque du non-sens tombe... on entend mourir une symphonie.