samedi 31 janvier 2009

Je sais pas

Larguée par ma raison je combat un délire
Oublis mes raisons ou tout ce que j'ai pu dire
Un jour je sais c'est con, mais je vais p't-être même en rire
Idéaux et illusions... le temps en fera de beaux souvenirs
Si un jour tu me demandes, sans mots, je vais partir...

Encore

Y'a un accordéon qui me décompose
Un soir de solitude qui fait mal à mes rêves
Une absence qui me tenaille
Moi aussi j'ai des ailes de bois.

jeudi 22 janvier 2009

Maudit c'est toi...

Y'avait de l'alcool et des rires
Dans le maudit bar au plafond suspect
Des rires beaucoup et un drame pas loin
La soirée qui s'étire comme si je savais
Si j'étais partie...

T'étais là dans le noir je t'avais pas vu
Avec tes maudits yeux intenses qui brillent tout le temps
On s'est parlé un peu
J'écoutais, captivée, ta maudite voix douce
Ça me faisait rien...

J'te souriais comme un reflet de ton maudit sourire
J'étais heureuse de savoir que t'existais
J'ai quitté la place en m'en foutant dans le fond
Avec dans ma paume la chaleur de ta maudite main
Comme si...

C'était pas grave, j'le voyais pas de toute façon
T'étais qu'un nom de famille dans ma vie
Je voulais pas le dire ton maudit prénom tendre
J'voulais pas qu'il résonne dans ma tête
J'voulais pas...

Mais je voulais te revoir
Connaitre ta vie et ta maudite folie folle
Sentir ton maudit parfum envoûtant
Avoir de l'importance dans ton maudit univers
Mais non...

J'ai laissé s'écouler les maudites heures merveilleuses
Je l'ai dit et redit ton maudit nom
Je les ai aimé tes maudits mystères
Je les ai inventé les occasions de constater ta maudite perfection
Je pense...

Pis là j'suis prise au piège des émotions
Les maudits souvenirs inoubliables
Toutes les fois ou j'ai espéré ta maudite présence
À chaque fois j'me disais "il est beau le maudit"
Tsé, je t'aime...

Maudit que j't'aime.

Des mots

Faut que j'écrive.
Des mots.
Des lignes, courtes, longues.
Comme mes nuits, courtes, ou longues.
Des mots.
Des gestes.
Des paroles et des notes.
De la musique et tes yeux.
La musique de tes yeux.

Ton pincement de lèvres.
Tes soupirs de fatigue.

Le temps passe trop vite.
Avec toi…
Le temps est fou.
Le temps est long il prend son temps
Sans toi.

Et j’écris.
Des mots.
Des lignes, courtes, longues.
Nouvelles.
Un univers et des rues lumineuses.
Mon univers et toi dedans.
Moi dans ta lumière.
Mon cœur dans l’ombre.

mercredi 21 janvier 2009

Point d'interrogation.

J'ai des mots plein la tête
Et des virgules dans les yeux.
Je t'aime entre parenthèses
Et je te hais avec un accent aiguë.

Je te désire entre les lignes
J'ai brisé mon coeur dans la marge
Mon faux sourire se dessine sur la feuille
Mon rire me fait mal mais je ris

Parce que tu me fais rire mais pas comme avant
Tu as mis un signet entre les pages
Le conte attend et moi je tremble
As tu ouvert un autre livre?

Jamais

Les larmes dans le fond de la gorge
Tu m'étrangles, tu me tues.
C'est inconcevable et impossible
Y'a des lames qui me coupent le souffle

Je cris tout le silence du monde
Tu es un fantôme vivant qui ignore
Le mystère demeure et j'écris
J'écris des bêtises loin de tes yeux.